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Retrouvailles et immersion dans Kyoto

C’est après une très bonne nuit de sommeil et plein d’énergie, que nous nous rendons au petit déjeuner de l’hôtel…habillé de nos yukatas … Nous sommes les seuls à les porter une fois arrivé dans le restaurant. Bon après tout, on est des touristes, on profite.

A notre table, notre petit déjeuner est déjà servi. Un grand plateau, composé de pleins de petits bols, de récipients. Du riz, de la soupe miso, du poisson, des légumes, du céleri, des oeufs  et d’autres trucs encore bizarre. On mange à peu près la moitié, le matin c’est vraiment dur d’avaler tout ça (surtout quand on sait qu’il y a des pains au chocolats et des croissants partout au Japon). Puis nous retournons dans notre chambre, prendre nos sac et quitter l’hôtel. Nous prenons le bus jusqu’à la gare, de là, nous prenons un train pour Kyoto.

Kyoto, Jour 1

Kyoto c’est l’ancienne capitale du Japon. Dans cette ville, tout prend beaucoup de temps, le principal réseau de transport c’est le bus, donc…c’est long !! Parfois vraiment très long ! Nous arrivons à destination, la gare est immense. Après avoir déposé nos affaires dans des casiers, nous prenons le bus pour notre première visite : le Textile Center, un musée sur le kimono.

Grande déception à l’arrivée ! Caroline pensait trouver un grand musée relatant toute l’histoire du kimono, un vêtement si particulier et identitaire. On s’attendait à des dizaines de machines, de métier à tisser, les explications sur les matériaux, les couleurs, bref toute la chaîne de production du début à la fin. Au final, juste une machine, et une dizaine de kimonos exposés, rien de plus. Enfin si, un immense magasin de souvenir japonais, dont quelques kimonos et yukatas. On est déçu, on pensait vraiment apprendre quelque chose mais non. Du coup, pas de photos, cela n’en valait pas la peine.

Nous repartons direction le château impérial de Kyoto. Au milieu de la ville, se trouve un grand rectangle de muraille, à l’intérieur, une succession d’autres murailles, des bâtiments, des portails, des jardins. On se ballade dans ce grand complexe, on essaie d’apprendre quels étaient les fonctions des bâtiments. On admire surtout l’architecture et les jardins.

Kinkaku-ji, le temple doré

L’après-midi est déjà bien entamé lorsque nous cherchons à nous rendre à notre dernière étape de la journée. Nous perdons beaucoup de temps à chercher les arrêts de bus, et les trajets sont longs. Nous décidons d’aller voir le temple doré « Kinkaku-ji ». Dans une heure et demi il fera presque nuit, avec le soleil couchant, le temple et les couleurs devraient être plus que magnifiques ! Lorsque nous descendons du bus, ce n’est pas difficile de trouver son chemin jusqu’au temple, c’est noir de monde.

Beaucoup de Japonais portent des kimonos, des groupes de filles ou des couples, qui se photographient devant les monuments. Nous accédons d’abord par une allée principale au milieu d’un grand jardin. Il y a beaucoup d’arbres rouges d’ailleurs, ils sont magnifiques avec le soleil couchant. Puis enfin, nous débouchons sur un grand lac entouré de jardin et quasi sur l’eau, un temple aux murs doré et aux toits noirs. C’est vraiment l’un des plus beaux endroits que l’on ait vu. La lumière du soleil tombe pile sur les murs du temple (ça fait presque mal aux yeux). L’endroit est magique ! Nous restons de longues minutes à regarder le temple, à l’admirer, puis bien sur, nous prenons une bonne grosse série de photos ! Le chemin continue jusque derrière le temple, puis nous remontons une colline ou l’on peut surplomber le temple et le lac. La fin de la visite se termine par un petit temple et deux trois magasins de souvenirs.

Enfin, nous retournons à la gare, pour prendre nos sacs et se diriger vers notre chambre pour cette nuit. C’est un peu ex-centré de Kyoto, mais très rapide d’accès, c’est donc parfait. Notre hôte vient directement nous chercher à la station de métro. C’est un « bob marley japonais » au looong cheveux et aux habits défraîchit qui nous accoste dans la station.

Nous le suivons, empruntons un petit chemin sous un portail de pierre qui monte dans les collines. C’est bizarre on se croirait dans la campagne, nous traversons une écluse, puis une forêt, il y a des lanternes de pierres, des maisons typiques. C’est vraiment charmant comme endroit. Puis nous arrivons dans la maison de notre hôte, petite et typiquement japonaise. Notre hôte est vraiment gentil et serviable, il nous explique que ce quartier est habité par beaucoup d’artistes, notamment français. Notre chambre est très confortable on est ravi ! Il est déjà 19h passé et on a faim, nous repartons à la station de métro. Nous demandons à de jeunes Japonaises si il y a des restaurants ou un quartier qui bouge pour aller manger un morceau. Trois stations plus loin nous nous arrêtons. Le quartier est cool, illuminé, vivant, plein d’activité. On déambule pas mal, d’un resto à un autre sans vraiment se décider jusqu’à…un miracle ! Nous tombons nez à nez avec ce que nous désirions le plus depuis de long mois…UNE CRÊPERIE BRETONNE !!

Comme à la maison

Nous savions qu’il y avait des crêperies à Kyoto, le hasard nous a mené jusqu’à l’une d’elle. Pas de réflexion, ni même de regard sur le prix d’une crêpe au Japon, on y entre. On ne sera pas déçu (bien sur ça peut toujours être mieux, mais c’était vraiment la Bretagne dans la bouche). Il n’y a pas un grand choix, peut être une dizaine de crêpes c’est tout, mais ça ne fait rien, il y a également du cidre !! Du vrai cidre breton, quel délice (et pas le cidre imbuvable d’Australie). Dans le restaurant, on reconnait des faïenceries de Quimper (HB. Henriot), des caramels au beurre salé, les sucettes au caramel (au beurre salé aussi), le cidre importé de Bretagne, tout est à vendre. Par contre niveau cidre, le patron à un peu abusé, plus de 20 dollars la bouteille, soit 12 à 15 euros, pour du cidre c’est vraiment cher (pour une bouteille qui doit valoir 5€ grand max en France) ! La tête des employés (Japonais) quand on leur a dit le prix moyen d’une bouteille de cidre !

Enfin bref, c’était merveilleux, la meilleure nourriture qu’on ai mangé depuis bien longtemps, oui on est pas Breton pour rien ! Nous prenons le chemin de la station, Julien hurle dans la rue qu’il a mangé des crêpes ! Une fois dans notre chambre, on ne traîne pas, il est déjà tard, et il faut être en forme pour demain car demain…nous retrouvons Hidéo !!

Kyoto, Jour 2, retrouvailles avec Hidéo

Cette journée nous la commençons à la gare de Kyoto. Nous pensions qu’Hidéo arriverait en fin de matinée, mais il est arrivé dès 9h. Il arrive dans sa toute petite voiture noire et rectangulaire, et nous emmène jusqu’à un parking dans le centre de Kyoto. Nous prenons nos affaires et partons ensemble pour notre première visite, le musée national de Kyoto. Malheureusement à l’arrivée, la quasi totalité du musée est fermé pour rénovation. Seul la section des poteries est ouverte. On décide de ne pas y aller, pour juste des poteries ça ne vaut pas le coup. Hidéo nous propose un temple qui est juste en face du musée, célèbre pour sa collection de statue. En effet, il y a de quoi ! Le temple est un bâtiment très allongé, à l’intérieur il n’y a qu’une seule pièce, rempli de rangées de statues ! Il y en a 1001 en tout ! C’est un sacré défilé de statues, quasi toutes identiques, représentant notamment des incarnations de signe du Zodiaque (Japonais, bien sûr), un peu à la chevalier du Zodiaque, pour ceux qui connaisse. On ne peut pas prendre de photos, on vous poste donc celle du net. Ce qui est bien, c’est que Hidéo peut nous traduire les indications dans le temple, même si parfois c’est difficile pour lui car les Japonais possède trois écriture différentes.

Château Nijo-jo

Après le temple, nous allons au Château Nijo-jo. C’est le palais impérial de Kyoto, construit en 1603 et inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le complexe est énorme lui aussi, composé de plusieurs bâtiments. Pour une fois, nous pouvons vraiment y entrer et visiter l’intérieur. A l’intérieur d’un des bâtiments principaux, nous découvrons une enfilade de pièces. Leurs sols sont en tatamis (Hidéo adore l’odeur), les murs qui sont plutôt des parois amovibles sont peintes de fond doré et de scènes de nature, ou d’animaux. C’est le style « Edo ». On ne rentre pas directement dans les pièces, on marche tout le long dans un corridor qui borde les pièces. Le sol est en bois, complètement lisse à fur et mesure que les gens le visite. C’est très agréable aux pieds, car bien sur, pas de chaussures dans les bâtiments ! Nous visitons bâtiments après bâtiments, cours, jardins. Nous finissons la visite avec une dégustation d’un dessert très connu au Japon, des Dango, une sorte de pâte de riz sucré, ainsi que quelques shooters de saké pour se remettre en forme. Il est midi passé quand nous prenons le train pour notre prochaine visite, qui est en bordure de la ville.

Fushimi Inari-taisha et ses portes par milliers

Direction le célèbre site de Fushimi Inari-taisha. Juste avant d’entrer dans ce site, nous nous arrêtons manger, dans un restaurant de ramen. Le ramen c’est un grand bol avec des nouilles et du bouillon, agrémenté d’algues et d’un peu de viande. C’est très très bon, et a un très bon prix ! On s’est régalé !

Fushimi Inari, c’est un sanctuaire shinto fondé en 711. Vous l’avez déjà surement vu, c’est un « cliché » du Japon, une enfilade de milliers de portails rouge vermillons, appelé des « torii ». Tous ces portails créent un chemin le long de la colline sur laquelle le temple est construit. C’est l’un des sites que nous voulions le plus visité ! La promenade commence par un immense portail rouge, qui symbolise l’entrée du site. Puis nous arrivons à un sanctuaire avec un ensemble de bâtiments, de différents temples. Il y a beaucoup de monde, et une fois encore, des Japonaises habillées en kimono qui se prennent en photos, dans ce lieu si particulier du Japon.

Enfin, nous commençons la marche, et passons le premier des milliers de portails. Les portails sont si serrés entre eux, qu’ils créent un long corridor de bois vermillon. Il est dur de prendre des photos, il y a un monde fou. Parfois la suite de portails s’arrête et laisse place à un temple, ou un groupement de temple miniatures (un peu comme un cimetière), puis l’enfilade recommence. Nous marchons une heure environ, nous n’avons malheureusement pas le temps de faire toute la balade car la nuit tombe vite. Caroline à la chance de croiser des chats, beaaaucoup de chats, ce qui lui fait du bien !

Gion, quartier le plus ancien de Kyoto

Une fois la ballade terminé, et le soleil presque couché, nous allons au quartier de Gion. C’est le quartier le plus connu de la ville car le plus ancien. Il est classé patrimoine historique au Japon. C’est comme se promener dans le temps. C’est aussi le quartier des Geishas ! Les dernières Okiya « maisons de Geisha » se trouve dans ce quartier. Les visiteurs, s’ils ont de la chance, peuvent apercevoir dans les rues de Gion, des Geishas ou Maiko (apprenti Geisha). Pour l’heure, nous arrivons donc dans ce quartier typique et très vivant ! La rue principale est bordée de toutes sortes de boutiques. Nous préférons nous perdre dans les petites rues de Gion. Nous marchons au hasard, observons l’architecture des maisons traditionnelles Japonaises. Bien sur, nous espérons croiser une Geisha ou une Maiko.

Dans le creux d’une ruelle, nous trouvons une petite cour qui abrite un tout petit sanctuaire. Caroline décide de faire un vœux. Il suffit de glisser quelques pièces à travers une grille de fer, puis de tirer sur la corde et faire sonner le gong. Bien sur, elle souhaite avoir la chance de voir une Geisha ou Maiko. Nous reprenons la route, à l’aide du GPS du téléphone, on essaie de trouver un pub irlandais pour boire un coup ! Cinq minutes plus tard, la chance nous sourit ! Sur le trottoir opposé en face de nous, une petite silhouette sort d’un coin d’ombre. Elle marche à toute vitesse mais à tous petits pas, elle porte un kimono vert avec un grand décolté dans le dos, un maquillage blanc, une coiffure qui ne trompe pas, et un instrument de musique dans les bras ! C’est une Maiko ! Une apprenti Geisha, qui se rend surement à son rendez-vous de la soirée. Elle semble vouloir se faire invisible, être juste une ombre qui file à toute vitesse, mais bien sur tous les regards sont braqués sur elle. Nous ne prenons pas de photos, nous voulons être respectueux, trop de touristes les mitraillent de flash. Au lieu de ça, nous la regardons passer avec discrétion, essayant d’imprimer son image dans notre rétine pour toujours. Hidéo nous dit  » You are very lucky guys ! Very lucky ! ». En effet, nous nous sentons extrêmement chanceux ! C’est comme vivre un moment historique, car les Geishas appartiennent presque au passé, tellement leur nombre diminue. Pour Caroline c’est l’un de ces plus beaux souvenirs du Japon, c’est instant qui n’a duré que quelques secondes est gravé à vie dans son esprit.

Après cet instant hors du temps, nous arrivons au pub. Bières, vin et french fries au menu. Rien de glorieux … Après le bar, nous décidons qu’a notre tour, nous allons faire découvrir un peu de notre pays à Hidéo…nous retournons à la crêperie !! Evidemment, nous sommes très heureux de re-manger des crêpes et de boire du cidre. Pour Hidéo, la galette au sarrasin c’est une découverte; et ça n’a pas l’air de lui déplaire ! C’est à ce restaurant que se termine notre journée. Déjà, nous sommes excité d’être à demain, Maki la copine d’Hidéo nous rejoint pour la journée, et nous allons nous habiller en kimono pour toute la journée !

Kyoto, Jour 3, Immersion en Kimono

La journée commence, au magasin de location de kimono. Hidéo et Maki sont déjà là quand nous y arrivons. Hidéo nous présente Maki, une Japonaise de 28 ans (qui en fait 20), très jolie et qui à l’air très amusante, pleine de joie ! Une fois dans le magasin, nous déposons toutes nos affaires, les hommes sont séparés des femmes. Nous n’avons que peu de choix niveau tenu, nous sommes grands et gros pour des Japonais. Que ce soit homme ou femme, l’habit traditionnel est constitué de plusieurs couches de vêtements. Pour faire simple, un peignoir blanc d’un tissu très fin, puis un deuxième, puis l’habit principal. Pour les femmes, on rajoute une serviette plié autour de la taille, pour que lorsque l’on serre des petites bandes tissu pour faire tenir le kimono cela ne cingle pas trop la peau. S’habiller tout seul semble impossible. Surtout pour la pause du Obi (la ceinture du kimono pour les femmes), c’est tout un art complexe ! Enfin après une vingtaine de minute tout le monde est apprêté. Maki, me fait rapidement une coiffure. Nous enfilons nos « tongs » Japonaises et nous voilà parti ! Pas de chance, aujourd’hui il pleut ! Notre premier arrêt est pour acheter des parapluie. Nous, on se demande surtout comment allons nous éviter de salir nos chaussettes, d’un blanc éclatant, avec toute cette pluie.

Temple Kiyomizudera

Notre première visite est le complexe de temples Kiyomizudera. Pour y accéder, nous remontons une longue rue bordée de boutiques et de petits temples. L’un d’eux est très rigolo, il est minuscule et recouvert de boules de laines multicolores. On dirait un minuscule magasin de jouet. On prend quelques photos. On s’arrête parfois le long de cette rue prendre des photos. Nous arrivons enfin au sanctuaire, le bâtiment le plus impressionnant se trouve encastré le long d’une paroi, soutenu par de grands piliers de bois. C’est un peu comme un temple sur pilotis ou échafaudage. Tous les quatre, nous achetons des « omikujii ». Ce sont des petits bouts de papier ou est écrit votre future « fortune » (chance). Il existe plusieurs échelles de chance, les très chanceux, les maudits, ou le moyen-moyen. Dans ce temple, il faut d’abord prend un cylindre de bois qui contient plusieurs baguettes de bois à l’intérieur. Le secouer, puis en retirer un. Dire le nom inscrit dessus à un moine, qui ensuite, ira chercher dans un petit tiroir, le papier correspondant au nom tirer. Julien tire le nom « Ju » (quelle coïncidence). Son papier est le plus chanceux de tous ! Hidéo tire un papier moyen, quand à Caroline et Maki elles tirent le pire des papiers ! Quand le papier est chanceux il faut le garder, s’il est non chanceux, il faut le nouer à des cordes horizontales pour conjurer le sort. Maki et Caroline nouent leurs papiers ensemble.

Nous visitons le bâtiment principal qui offre une belle vue sur Kyoto. Puis nous redescendons la colline, qui elle offre une très belle vue sur le temple. Ensuite nous allons manger dans un restaurant, des ramens avec des nouilles de Soba. L’après-midi, nous prenons le train pour visiter la célèbre bambouseraie de Kyoto.

Bambouseraie de Kyoto

La bambouseraie est un peu décevante, il fait gris, il pleut, c’est donc très sombre (pas comme dans les films). Mais le reste de la ville à cet endroit est très sympa. Nous visitons un autre sanctuaire et un jardin, puis nous terminons avec les derniers rayons du soleil sur un grand pont.

Onsen japonais, les sources d’eaux chaudes naturelles, tout nus 🙂

Nous reprenons le train pour le centre de Kyoto. Il fait nuit, place à un bien être très connu au Japon, le ONSEN. Cet onsen n’est pas mixte, on se sépare arrivé aux vestiaires. Maki et Caroline chez les femmes et Hidéo et Julien chez les hommes. On se déshabille dans le vestiaire, on est tout nu ! C’est un peu impressionnant au début, mais bon, tout le monde est dans le même sac. On range nos affaires dans un casier et l’on part se laver. Petite douche, toujours assis sur un tabouret. L’Onsen fournit tout, gel douche, shampoing, après shampoing, soin du corps, c’est très agréable. On s’attache les cheveux avant d’entrer dans les bains. Il y en a plusieurs, le « normal » à 38 degrés, puis un très très chaud à l’extérieur. Quelques bains individuels où il est agréable de discuter avec la personne qui vous accompagne. Un hammam, des bains chaud jacuzzi et enfin un bain froid (10 degrés environ). Pour nous, les bains sont vraiment chaud, notre peau est toute rouge. Maki me dit que l’eau des bains est très bonne pour la peau, et c’est vrai que l’on sent la différence, la peau est plus douce. Terminer cette série de bains chaud avec le bain froid c’est la détente suprême !

Après une bonne demi-heure de détente, il est temps de retourner au vestiaire. Là, encore tout est fournit, les sèches cheveux, brosses, coton tige etc…Quand on ressort du Onsen on est complètement revitalisé et détendu, on se sent prêt à attaquer une deuxième journée ! C’est une excellente expérience ! Pour terminer cette journée, rien de mieux qu’un « Sushi-train ». C’est un restaurant, où les sushi défilent devant vous, vous n’avez qu’a choisir. On peut aussi passer commande à l’aide d’un écran sur le côté de la table. C’est très amusant. Pour le prix c’est simple, chaque assiette coûte 100 yen, Certaines assiettes contiennent une à deux portions. On mange très bien, on ne reste pas trop longtemps car il se fait tard et Hidéo à 3h30 de route à faire et demain il travaille. Hidéo et Maki nous dépose à la gare de Kyoto, on se dit au revoir, on les remercie pour tout, pour ces deux journées exceptionnelles passées en leurs compagnie. On a ce petit pincement au coeur, de se demander, est-ce qu’un jour on se reverra ? Reviendra-t-on les voir au Japon ? Viendront-ils en France ? Bref, c’est sur des au revoir que se termine l’aventure de Kyoto. Une ville que l’on aurait aimé visiter un peu plus, s’y laisser vivre !

Le prochain article sera donc notre dernier sur le Japon, avec la visite d’Hiroshima ainsi que la terre des Dieux, Miyajima, en compagnie de Misato, avant de repartir sur Tokyo 🙂

Kénavo.

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