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Premier Woofing

Nous revoilà pour de nouvelles aventures, avec notre premier Woofing.

Les Lieux

C’est donc tout les cinq que nous arrivons à Birch Bay à 45min de Hobart. Le Woofing se déroule dans une ferme de brebis, une entreprise familiale qui fait du lait, fromage et aussi de la vodka et des liqueurs. De quoi s’occuper. Il y a deux bâtiments, une grande maison qui contient un café/restaurant, une salle de dégustation, une cuisine et la cheese factory. En dessous, au garage il y a le bureau et la distillerie. Au premier étage, c’est l’appartement des woofeur. Le deuxième bâtiment c’est tout simplement la ferme, la bergerie, la pièce pour la traite, un tout petit poulailler et un autre bureau.
Pour le logement, on ne peut pas être logé dans la maison car il y a déjà cinq autres personnes, mais il y a une caravane pour deux personnes. Bastien dors dans le van, Nicolas et Louison dans la caravane, et Caroline et Julien restent dans leur van. La caravane s’est jouée sur une partie de Pokémon. La maison en soi est sympa, grande et chaleureuse. Il y a un français, une allemande, une italienne, une malaisienne et une écossaise.

Le travail à la ferme

Pour le travail, on bosse cinq jours sur sept.
Les journées sont très cool, on commence à 9h30 du matin avec une pause café à 10h. Puis, trente minute pour la pause déjeuner (parfois une heure, voir beaucoup plus), et enfin la journée se termine entre 16h30 et 17h. Vu que l’on est 10 personnes, le travail est très divisé. Disons que c’est très « tranquillou » comme rythme, ce qui n’empêche pas d’être physique. Il y a différents postes, « farm » « cheese factory » « cellar door » et « distillery »

Farm : c’est le travail à la ferme, nourrir les brebis, soigner les malades, accompagner les brebis dans divers champs, nettoyer les boxes et d’autres taches exceptionnelles, selon la période. Nous ne sommes malheureusement pas à la période des naissances, pas de touts petits bébés à nourrir au biberon. Par contre, nous avons trié les brebis pour la reproduction. Par exemple un jeune mâle qui n’a jamais procréé se fait attribuer que des brebis d’expériences (des vieilles quoi haha). Pour ces jeunes vierges brebis, on leur donnera un bon vieux mâle expérimenté, quelle injustice ! Travailler avec les mâles c’est toujours un peu dangereux, ne jamais leur tourner le dos !

Cheese Factory : c’est là où on fabrique le fromage. On fabrique à peu près 7 à 10 fromages différents. On participe à la fabrication du fromage, au sallage, à la découpe et au packing du fromage une fois à terme.

Cellar Door : Il faut ici préparer la dégustation pour les touristes et travailler en cuisine pour le petit resto. On y prépare des plateaux de fromages et quelques plats. On va pas mentir, c’est vraiment ennuyeux, c’est le poste que personne ne veut, car il n’y a jamais beaucoup de client. Parfois on y fait de la grosse cuisine. Genre éplucher 10 kilos d’oignons pour faire du confit, qui va cuire pendant deux jours. Ils font aussi du « pinot paste », c’est une sorte de « dips » de « chutney » à base de marre de pinot. C’est vraiment super bon. On l’utilise pour accompagner le fromage. Le côté cool en cuisine, c’est que l’on peut toujours picorer. N’ayons pas honte de le dire…si un client ne fini pas son petit plateau de fromage…on est là pour ça !

Distillerie : On y fait (et y on boit :)) de la vodka (à partir du petit lait, si si) et de la liqueur à la vanille, c’est très doux. Le design de la bouteille est faite maison lui aussi, une bouteille artisanale. Peinte en noir, on y écrit dessus au posca blanc tout simplement, ça à de la gueule, c’est moderne et graphique. Du coup, à peine arrivé, Julien et Bastien se chargent de remplir (et vider) les bouteilles, Julien propose à l’un des boss de demander à Caroline d’écrire le mot « vodka » sur les bouteilles. Ce qui revient à s’installer sur une chaise avec un film (parce que sinon ça serait over ennuyant) sur la tablette et écrire toute la journée sur touuuutes les bouteilles.

 

Il y a parfois de nouveau poste. Julien a ainsi demander de refaire entièrement le jardin, tandis que Caroline devient peintre et décoratrice. On peut créer son propre travail et les patrons arrosent alors c’est cool. Les copains y restent une semaine puis repartent à Devonport pour un woofing (un peu payé, dans le safran). Caroline et Julien préfèrent rester. L’ambiance est sympas, on découvre des choses et le lieu est superbe. Du coup, nous avons emménager dans la caravane, ce qui nous rappel des souvenirs. On a carrément déménager notre lit du van sur celui de la caravane, total confort ! La ferme est un peu en hauteur, nous avons une vue magnifique. Tous les jours on est heureux de découvrir notre vue, toujours différentes selon l’heure, avec de belles couleurs. Il y a beaucoup de contraste, de belles photos à faire, c’est l’automne quoi.

 

Retour à la vie en caravane :

 

De belles couleurs tous les jours :

La personne que Caroline préfère à la ferme c’est Christine la Malaisienne. Elle à 21 ans, et elle est juste trop mimi. Elle nous fait beacoup rire. On essaie de lui apprendre le français. A ce jour, elle sait dire « 12345678910 » « Bonjour, je m’appelle Christine » « Tu veux du vin avec du fromage » « gâteau au chocolat » « gratin dauphinois (higt level celui-là). C’est difficile pour elle de faire les « rrr » et le son « eu », elle répète sans arrêt le chiffre « deux ». Caroline à apprit en Chinois à compter jusqu’à 10 et se présenter. Comme tous les Asiatiques, elle demande à faire des selfies. Elle ne s’est ABSOLUMENT PAS cuisiner, ce qui parfois est très très drôle quand elle essaie. Quand on regarde un film, elle nous raconte et explique tout…mais vraiment tout (un peu comme si on était complètement débile). Elle est curieuse de tout et bosse bien. Elle est à la ferme pour un stage car elle étudie pour devenir vétérinaire. C’est toujours super de travailler avec elle, on ne s’ennuie pas et on apprend chacune des choses.

Le truc bien aussi, c’est de profiter à nouveau de confort. Une bonne douche chaude, un frigo biiiien rempli, des supers vieux canapés qui vous absorbent littéralement. Fini la galère de trouver un endroit pour dormir et d’éviter les rangers. On se réhabitue très très vite à tout ça. On mange beaaaucoup plus qu’avant et bien plus gras aussi, notre régime alimentaire à bien changer. Toast fromage et bacon le midi, des patates, des viandes, du poisson (ça fait vraiment du bien le poisson), des sauces en veux-tu en voilà. On ne boit que du jus d’orange et du lait on en oublie l’eau (vraiment pas bien).
Nous sommes donc sept woofeurs et l’ambiance est cool. Nous y sommes depuis deux semaines maintenant. On pense y rester encore une semaine, mais après il faudra bouger. On a encore toute la Tasmanie à visiter et on aimerait éviter de passer l’hiver en Tasmanie.

Mais avant cela Julien veut finir son jardin : des légumes ont été semés, un bassin pour poisson est en préparation à l’aide d’un vieu pneu de tracteur, toutes les mauvaises herbes ont été enlevées, le fumier déposé et quelques brouettés de cailloux ramenées … Entre temps un animal est venu tout bouffer les plants, un piège l’attend au moment où nous vous écrivons, après que Julien est revu tout le grillage barricadant le jardin. Enfin, en attendant la bâche pour finir le bassin, nous avons construit un petit mangeoire et cabane à oiseau, pour passer le temps durant une journée plus que pluvieuse.

Le jardin de Ju avant travaux (mais après désherbage) :

Le jardin de Ju après travaux :

Les toilettes avant le passage de Caro :

Les toilettes après le passage de Caro :

Il est maintenant l’heure de partir. Les patrons nous ont proposé de nous payer pour rester 3 à 4 semaines de plus, mais l’heure est à l’aventure avec un trip de 12 jours à travers la Tasmanie !
Mais ça, on vous en parlera dans un prochain article.

  1. Quel bonheur de vous voir laisser votre empreinte dans cet endroit grâce a vos talents respectives.
    Gros bisous.

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